La force de l'OMEI réside dans la synergie de ses experts : en mobilisant notre savoir-faire collectif, nous transcendons les frontières pour apporter des solutions concrètes et sur mesure, en évitant les écueils d'une expertise isolée et en concentrant notre énergie sur l'innovation et l'impact global.
RenseignementsIl s’agissait du deuxième colloque de l’Académie et il s’est déroulé dans une ambiance superbe grâce aux participants que je félicite ici pour avoir su allier sérieux et bonne humeur.
Travail, plaisir et efficacité ensemble ont caractérisé ce colloque.
Les participants ont profité de cet évènement pour échanger leurs cartes de visite et réseauter. 12 pays étaient représentés :
Tout a commencé par une formation de formateurs de deux journées, permettant de proposer des formateurs aux différents instituts.
L’ensemble des participants a reçu par mail les deux diaporamas qui ont été présentés pour l’occasion.
Je remercie au passage les directeurs d’instituts qui étaient présents et ont pu constater que l’Ordre disposait de bons formateurs disponibles pour eux. (Certains des présents ont déjà reçu des propositions de formation ou des demandes pour animer des conférences).
Dr Bernard Gimenez, qui participait à la formation, a par exemple été retenu pour une conférence à Casablanca.
Cette formation de formateurs sera suivie d’une troisième et dernière journée lors de notre prochaine rencontre.
Cette journée de perfectionnement sera réservée à ceux qui auront suivi les deux premiers jours. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
Quant au colloque proprement dit, nous avons commencé par une intervention de M. Kurt Lehmann sur la Banque mondiale.
M. Lehmann dirige à Genève un fonds de financement britannique. Nous avons de bonnes raisons de penser que quatre experts présents parmi les congressistes vont bénéficier d’un financement de l’établissement bancaire de Kurt :
Ce qui est impressionnant avec les banquiers comme Kurt est le montant des financements auxquels ils participent. Des chiffres qui m’impressionnent toujours.
Kurt Lehmann a précisé aux experts qu’il a rencontrés lors de ces journées à Istanbul qu’il était prêt à étudier les dossiers d’appel de fonds, de financement, ou les projets qu’ils leur présenteraient. Il pourrait faire appel à certains d’entre eux dont il a recueilli les cartes de visite.
Nous avons continué la journée avec la présentation par M. Djibril Sall d’un projet qui va concerner l’Afrique et le Moyen-Orient. Sa présentation a été faite avec l’appui de Dr Pierre Hilaire Ngameni et M. Xavier Compain qui l’ont aidé sur place à finaliser le dossier. Pour la réalisation de ce projet, il sera fait appel prioritairement aux experts membres de l’Ordre, et quelques-uns parmi les participants ont d’ores et déjà été retenus.
Le président du projet d’implantation du complexe agroalimentaire au Cameroun a profité de la présence à Istanbul de certains experts dont il a besoin pour réaliser ce complexe pour se rapprocher d’eux et leur proposer de travailler avec lui.
M. Gérard Chabert nous a présenté le Pacte mondial de l’ONU et comment tenir le rôle de consultant pour accompagner les entreprises sur ce sujet. Il a reçu à cette occasion une proposition de missions de formation en présentiel au Cameroun.
La prochaine formation à distance d’expert développement durable orienté Pacte mondial de l’ONU démarre la semaine prochaine.
Dès le premier jour, les rencontres d’experts ont permis d’obtenir des résultats concrets.
Le deuxième jour, après que nous ayons honoré les membres de l’Académie des experts internationaux présents ainsi que M. Boualem Yedean, sponsor de l’Académie grâce auquel les livres « Regards d’Experts : Miroir sur le monde » obtiennent beaucoup plus de notoriété, Mme Inès Khelif nous a expliqué comment décortiquer des TDR et y répondre avec une chance d’être retenu. Elle nous a donné les adresses où se référencer en tant qu’expert international.
Au terme de cette prestation sur les TDR, c’est M. Molière Mbuyo qui nous a expliqué comment réaliser la mission, et comment, à partir de cette mission, développer le bouche à oreille qui a un très fort impact pour obtenir des missions supplémentaires.
Nous avons consacré l’après-midi à une balade sur le Bosphore et nous avons approché l’Asie, dans une ambiance bon enfant sur un bateau que nous avions réservé.
Le lendemain, nous avons continué à discuter des missions.
Le président a rappelé que le traitement des missions internationales s’inscrivait comme l’un des chantiers du Conseil.
Sous peu différentes propositions de politiques de missions seront présentées aux experts pour leur demander leur avis.
C’est à partir des réponses de l’ensemble des experts membres de l’Ordre que sera discutée en Conseil puis définie la politique adoptée quant aux missions internationales.
Ensuite, M. Gilbert Kamgang nous a expliqué ce qu’il faisait dans la région Afrique centrale pour que les experts locaux obtiennent des missions nationales.
Un appel à un expert ivoirien pour une mission à Abidjan a été transmis pour l’occasion.
Dr Mohammad Al Zannan nous a expliqué comment obtenir des missions en Arabie Saoudite. Il a retenu le CV des experts présents dont la compétence lui a paru utile pour la péninsule Arabique.
Il a demandé aux experts présents dont les compétences correspondaient à une demande de ses clients de lui présenter un devis. Si sa société est retenue pour le projet concerné, ce sont ces experts qui interviendront.
Dr Gilles Gomez nous a ensuite présenté comment réussir une mission de tuteur d’experts juniors. Ces missions de tuteur d’experts juniors sont données par l’Ordre. Elles sont rémunérées. D’ores et déjà, nous allons faire appel à six experts pour accompagner trois expertes juniors.
Les tuteurs d’experts juniors, qui interviendront pour la première fois comme tuteurs feront leurs armes sous la houlette de Gilles.
Compte tenu de leur activité au sein de l’Ordre, de leur ancienneté, de leur présence lors de toutes nos manifestations, de tout ce qu’ils ont fait pour l’Ordre, de leur implication de longue date à nos côtés autant que de leur valeur humaine exceptionnelle, Dr Gilles Gomez et Dr Bernard Gimenez ont été officiellement nommés présidents d’honneur de l’Ordre.
Depuis leur arrivée dans l’Ordre, ils ont participé à toutes nos manifestations : rencontres, colloques, congrès, symposium. Bernard n’a pas pu nous rejoindre à Dubaï faute de passeport valide. C’est la seule manifestation à laquelle il n’a pu être présent depuis son entrée dans l’Ordre. Gilles a participé à deux rencontres d’experts (Place Vendôme à Paris et dans le siège de l’ONU à Genève) avant même de devenir membre de l’Ordre. Outre leur participation, ces hommes, membre de l’OMEI depuis plusieurs années ont fait briller les valeurs que nous portons et se sont pleinement impliqués dans les projets de fonds.
Nous nous sommes quittés avec une pointe de nostalgie dans le cœur tant l’ambiance avait été à la bonne humeur et à la confraternité.
Nous avons terminé ce colloque par un repas en terrasse avec vue sur Sainte-Sophie, la mosquée bleue, la mer de Marmara…
Istanbul valait le détour.
Je remercie ceux d’entre vous qui ont participé avec nous.
M. Jacques Vialat
Président