La force de l'OMEI réside dans la synergie de ses experts : en mobilisant notre savoir-faire collectif, nous transcendons les frontières pour apporter des solutions concrètes et sur mesure, en évitant les écueils d'une expertise isolée et en concentrant notre énergie sur l'innovation et l'impact global.
Renseignements
Je suis dans le métier de l’étanchéité du BTP depuis maintenant 40 ans, ça représente plus de 10000 chantiers et quelques milliers de kilomètres carrés de surface de couverture ou d’étanchéité. J’ai également eu la chance de travailler sur le prestigieux chantier du marché couvert de Royan, des bâtiments du Corbusier, des monuments historiques qui sont classés au patrimoine de l’UNESCO…
Il y a 25 ans on m’a demandé d’être sapiteur, c’est-à-dire d’épauler des experts judiciaires, car eux n’avait pas ma compétence. Ça m’a beaucoup plu, j’habitais à Limoges, donc j’ai fait ma demande pour être admis pour être sur la liste des experts judiciaires pour la Cour d’Appel de Limoges. J’ai été admis, et après j’ai fait une demande pour être cette fois-ci admis près de la cour administrative d’appel. En 25 ans j’ai fait de très nombreuses expertises judiciaires des simples, des moins simples et des très compliqués. Tout cela m’a beaucoup plu.
Il y a une dizaine d’années, j’habitais sur la Côte d’Azur, et mes dossiers ont été transférés à Marseille. Aujourd’hui je ne fais que la justice administrative, je suis expert au bureau administratif à Marseille.
Il y a 10 ans, j’ai fait une demande d’agrément CRAC (convention règlement assurance construction), ce qui veut dire qu’aujourd’hui je suis expert en dommage ouvrage pour toutes les compagnies françaises d’assurances en ce qui concerne l’étanchéité. Par ailleurs je suis aussi expert de la chambre syndicale française de l’étanchéité. Mais il faut savoir que malgré toutes ses fonctions d’experts, je mène de front ma carrière d’entrepreneur, et je réalise toujours des travaux d’étanchéité. Ce sont toujours des chantiers d’une grande complexité parce que le reste ne m’intéresse plus vraiment. Quand je fais un chantier aujourd’hui j’ai besoin d’une part de réflexion, les chantiers simples ne m’intéressent plus. Donc c’est pour ça que moi aujourd’hui je m’occupe par exemple des sites importants comme le Pic du Midi ou le Mont Ventoux.
Je suis un modeste chercheur, car j’ai toujours travaillé sur des techniques nouvelles, non courantes. En 1985, je travaillais sur l’étanchéité
de l’an 2000, c’est-à-dire que on m’avait demandé d’imaginer ce que serait l’étanchéité du futur tant sur l’aspect technique, que
sur le marché etc. En 2005, je souhaitais aller un peu plus loin dans ma démarche, j’ai donc lancé un programme de recherche, ensuite j’ai commencé à écrire un ouvrage sur l’histoire de l’étanchéité, je suis remonté de 5000 ans avant JC jusqu’à aujourd’hui. Suite à ça je me suis dit, quel serait le système d’étanchéité idéale ? J’ai rédigé un cahier des charges et j’ai travaillé avec des partenaires européens jusqu’à la mise au point d’un complexe que j’ai effectivement revêtue. Je pense et je suis sûr d’engager de nouveaux programmes de recherche qui me tiennent à cœur.
J’adore écrire, il y a quelques années les éditeurs du MONITEUR (magazine de bâtiment et travaux publics), le magazine, m’a demandé si cela m’intéresserait de faire des articles, évidemment lié à l’étanchéité, j’ai accepté. Ce sont des articles techniques, mais j’essaye de faire en sorte que cela soit compréhensible pour tous. Je rappelle également qu’en 2005, quand j’ai engagé le programme de recherche, j’ai écrit sur l’histoire de l’étanchéité. C’est d’ailleurs un ouvrage que je veux revoir, je veux retravailler dessus et le compléter.
Je veux faire un livre « La Grande Histoire de l’étanchéité » qui part de 5000 ans av. JC en passant par toutes les époques comme le jardin de Babylon, en passant par le Moyen-Age, la révolution industrielle, les 30 Glorieuses. Je veux vraiment finaliser cet ouvrage et je pense que cela doit intéresser beaucoup de monde, j’ai d’ailleurs un éditeur tout trouvé.
Philippe BAUDUIN qui est aujourd’hui membre de l’Ordre, également expert à la Cour d’Appel de Paris, nous étions tous les deux sur un gros dossier, l’Hippodrome de Pau.
Je souhaitais devenir expert de l’Ordre Mondial des Experts Internationaux mais je ne connaissais pas cet organisme, j’ai donc pris des renseignements, le séminaire de Genève avait été annulé au mois d’avril 2020, à cause du confinement. Je me suis renseigné et j’ai trouvé cette
démarche intéressante et c’est pour ça qu’aujourd’hui je me retrouve avec vous.
Je veux écrire de temps en temps des articles, cela me plait et m’intéresse à plusieurs titres.
D’abord ça m’oblige aussi à me remettre en question ce qui n’est pas mal du tout.
Pour ce qui est des expertises internationales ça va être plus compliqué quand même dans mon domaine d’expertise on ne va pas se le cacher, mais j’y crois. En revanche pour les modules de formations, là par contre ça sera peut-être intéressant et je pense que je peux beaucoup apporter. Alors je vais travailler dessus, mais aussi imaginer des formations qui peuvent intéresser des gens et qui souhaitent recevoir une formation, mais je pense qu’il y sans doute beaucoup à faire.
Quand on sortait d’un DUT ou BTS, entre 75 et 80, c’était déjà bien, pour continuer après c’était plus compliqué. Financièrement il fallait quand même soit travailler en parallèle des études ou alors que les parents aient un petit peu de moyens. Je
me suis arrêté au DUT Génie Civil. Par la suite comme je voulais avoir mon agrément CRAC (Convention Règlement Assurances Constructions) pour être expert en domaine ouvrage, il fallait absolument un diplôme d’ingénieur c’est là que j’ai appris qu’il existe ce certificat, j’ai donc rempli ce dossier qui est un peu lourd à remplir puis j’ai eu ce certificat de compétence professionnelle, qui est complètement reconnu comme diplôme d’ingénieur classique car non seulement j’ai pu obtenir mon agrément CRAC (Convention Règlement Assurances Constructions) mais aussi instructeur à OPQDI c’est-à-dire que j’instruis les dossiers pour donner les qualifications aux bureaux d’étude et d’architectures, c’est important et pour cela il fallait être ingénieur. Donc je pense que le projet de l’Ordre est une excellente idée et ça pour le coup je peux vous y aider car je connais ce domaine. C’est avec un immense plaisir, que je vous aiderai, ainsi que les experts qui veulent monter leurs dossiers. Je suis conscient de la difficulté de monter ce dossier, mais c’est avec un immense plaisir que je vous y aiderai.