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Renseignements
L’eau appartient à tout le monde et tout le monde la consomme à volonté.
Cette consommation, différente dans son usage, provoque des résultats eux aussi différents. L’eau de consommation pour l’hydratation du corps qui produit de l’urine, l’eau de consommation pour l’alimentaire (lavage, préparation, cuisson) l’eau de consommation pour l’hygiène corporelle, l’eau de consommation pour le nettoyage sanitaire domestique l’eau de consommation médicale et paramédicale l’eau de consommation économique artisanal industriel chimique.
Cette eau sert pour beaucoup de nettoyeur, de transporteur, mais où va cette eau ?
N’importe qui travaillant dans son jardin, ouvre le robinet du jardin et se rince les mains, nettoie ses outils : l’eau va dans la nature, on ne sait ou? sous la douche , dans le bain l’eau s’écoule dans le siphon et s’en va on ne sait ou ? l’eau de l’évier qui sert beaucoup tous les jours fait le même chemin, mais ou va t-elle ? après avoir déféquer, on tire la chasse d’eau qui emporte avec elle nos excréments, mais ou vont-ils ?
Malheureusement, toute cette eau est dispersée avec ses impuretés dans l’environnement. une grosse partie dans les milieux naturels de surface. Mais là encore n’est pas la question qui est la suivante: de tout temps depuis que l’homme est sur terre il a consommé cette eau dans le plus grand désintérêt de son devenir.
Idem avec ses excréments qu’il déposait sur le sol au même titre que la faune dont il imitait la posture. Mais comme l’odeur et la vue le dérangeait il déféquait à l’air libre sur une zone éloignée de son lieu de vie. le modernisme, le développement économique, la démographie galopante ont ramené la défécation sur le lieu de vie. pas de problème, l’ingéniosité humaine créa l’enterrement, la mise sous terre, et l’éloignement hors de la vue et du sens olfactif. Toujours pareil, sans aucune idée du devenir de cette chose encombrante : l’eau souillée.
Pourtant quand l’homme ouvre le robinet, il est heureux de voir s’écouler une eau “propre”.
Sauf qu’à ce jour du fait que plus de 7 milliards d’individus sur terre consomment de l’eau tous les jours.
Tous les jours l’homme boit de l’urine et de la matière fécale dissoute.
EMPOISONNEMENT lent de l’humanité, 85% de l’eau souillée par les excréments fini dans la mer, l’océan.
– Par évaporation, une partie se retrouve dans l’atmosphère, puis se dépose avec la pluie sur terre, dans les poumons par la respiration, dans la nourriture, dans l’eau qu’on boit
– Par infiltration elle se retrouve dans les nappes phréatiques
– Par dilution elle contamine la flore et la faune aquatique que l’homme consomme.
Qu’est ce qui fait ce désintéressement total de ce schéma par l’homme ? l’intelligence administrative, étatique est dans le même état de désintéressement. Elle n’a même pas une vague idée de ce schéma et quand on lui en parle elle dit faire confiance à ceux qui s’occupe de ce sujet. Ils sont partout dans le monde utilisent les mêmes systèmes de traitement, donc on peu leur faire confiance, ils font ce qu’il faut.
Revenons un peu en arrière. Dans les années 1800 quand la problématique de la défécation importunait la population, la défécation fut éloignée du lieu de vie. l’homme s’est quand même rendu compte qu’au bout d’un certain temps, la matière fécale finissait par disparaitre. la nature s’en accommodait et cela n’avait pas l’air de la gêner. Comme décrit ci-dessus, le retour de la défécation vers les lieux de vie ne changea en rien cet état d’esprit.
L’infrastructure de l’assainissement actuel fut donc créé sur le principe de se débarrasser de cette pollution dans la nature. Au début ce fut sur le sol mais très vite l’odeur et la vue devint un désagrément insupportable. On se débarrassa de ce liquide encombrant dans du liquide qui faisait disparaitre ces impuretés. la rivière, le fleuve, l’étang, la mer, l’océan. Tout ce qui était liquide et qui rendait invisible cette souillure.
Sauf qu’à ce jour plus de 7,5 milliards d’individus urinent chaque jour 7 milliards de litres d’urine. Cela finit par faire beaucoup de litres pollués dans les milieux hydrauliques naturels de surface et de profondeur pour ne pas être dangereux pour la santé de l’humanité. Non seulement l’homme s’empoisonne lentement mais nous sommes arrivé à un stade critique de non retour.
Pourquoi les dispositifs d’assainissement n’arrivent pas à épurer l’eau usée pour la rendre propre ? une fosse réservoir a une contenance de 3 000 litres. Une famille de 10 personnes/50litres/jour vont la remplir assez vite en dix-quinze jours, une fois plein tous les jours 500 litres vont sortir du réservoir pour laisser la place aux 500 litres entrants : principe des vases communiquant, ce qui fait que ce liquide ne subit aucun traitement d’épuration.
Pour une station d’épuration je prend le schéma d’une agglomération d’1 million d’habitants. la station est composée de bassins d’une contenance totale de 1 000 000 de litres, si cette population consomme 80 Litres/jour/personne, cela donne un volume de production d’eau usée de 80 millions de litres d’eau usée, le contenu de la station sera changé 8 fois dans la journée. Ce qui fait que le volume d’eau de la station est toujours en circulation. il est donc impossible d’extraire chaque type de polluant connu individuellement, de me stocker puis de lui faire subir un traitement adapté à son état ‘organique, biochimique, chimique’.
On voit déjà comme c’est compliqué pour la récupération des boues d’excréments, cela se fait sur des planches de terre sablonneuse et le temps de filtration étant très limité, la récupération est à minima. Surtout qu’une fois récupérée sur le dessus du filtre, il faut la racler pour la transporter sur une aire de séchage. Tout cela dans un temps imparti. Le traitement alternatif de la filière boue est couteux moins il y a de boue plus le coût est faible.
Des opérateurs constatent que l’épaisseur du filtre est très faible que parfois on voit même le fond. Tout est aussi économique, un traitement d’épuration coutera 100 fois plus cher que RIEN, donc on choisit RIEN, c’est l’état d’esprit actuel de l’assainissement et une réelle épuration aurait un coût si pharaonique que cela n’est même pas envisageable. On envoi tout dans les profondeurs des mers et océans mais nous sommes arrivés à un stade de retour de manivelle ou cela va nous exploser à la figure.
Mon expertise qui m’a permis d’arriver à ce constat :
Simple , très simple: j’ai constaté que l’eau usée contenait du vivant, en premier des bactéries, de la matière organique puis de la matière fécale. Tout cela fait partie du Vivant sur terre, que la bactérie était en mesure d’éliminer ce vivant si et seulement si on lui donnait les conditions nécessaires, d’où ma biotechnologie.
Je pense qu’à ce jour ce thème fait partie des plus important du moment.
M. Jean Marius D’ALEXANDRIS
Conférencier et Expert en revalorisation des eaux usées
Pour aller plus loin: